C’est d’ailleurs « peu dire » et cette rétrospective n’en est que confirmation. Dans tous les cas, inaction ou inactivité sont des mots qui ne figurent pas dans le vocabulaire coutumier utilisé par les membres de notre Association.
Si cette première demi-année s’affirmait dans la volonté d’achever certains travaux conséquents commencés il y a un certain déjà, il n’en demeurait pas moins que de nouvelles tâches nous attendaient fermement dans le but de la réalisation du programme « 2023 ». Outre les multiples et immanquables surveillances de nos ouvrages réalisées pendant la période hivernale et dès les beaux jours arrivés, différents travaux de finition ont été menés à terme. Par exemple, notre ouvrage dans la région de Rochefort voit la structure de son camouflage enfin terminée ; les travaux de peinture « trompe-l’œil » ont été embrayés et sont à bout touchant.
Passablement de matériels et d’équipements ont subi une totale rénovation et des améliorations techniques et pratiques intérieures ont permis de rendre nos ouvrages encore plus sécurisés et plus attrayants pour nos visiteurs, qui, en ces six premiers mois, sont venus en nombre. Des visites provenant de tous azimuts : délégation de l’ASSO Lausanne dans le secteur des Oeillons, de membres de l’Association Léman Suisse Forteresse et reconnaissance militaire du grp GE 51 (guerre électronique) à notre ouvrage de Montézillon, ce dernier en vue d’occupation dudit ouvrage à l’occasion de son prochain cours de répétition, ainsi que d’autres et diverses visites, pratiquement toutes suivies par un repas pris sur place à haute convenance de nos hôtes.
Mais pour clore ce premier semestre 2023, la journée du 30 juin devait être consacrée à la préparation minutieuse d’une activité au caractère particulier arrêtée au 1er juillet : en effet, depuis quelques années déjà, notre ouvrage des Oeillons accueille quelques ruches sur l’une de ses terrasses et en collaboration avec l’apiculteur qui en est le propriétaire, une première récolte de miel a été organisée et s’est avérée pour le moins conséquente. Ainsi, la presse, nos membres et d’autres « curieux » ont pu prendre part sur place, à l’extérieur et à l’intérieur de l’ouvrage, à une « leçon » d’apiculture donnée dans les règles, puis suivie par la dégustation très appréciée d’un miel exceptionnel – une véritable exclusivité en regard du lieu – avec bien sûr, la visite didactique assortie d’explications historiques de l’endroit. Comme dit plus haut, inaction et inactivité ne sont ainsi de loin pas la philosophie de notre Association.
